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dimanche 24 juin 2012

dimanche 28 août 2011

matrix

Matrix (en France) ou La Matrice (au Québec), (The Matrix) est un film de science-fiction réalisé par les frères Andy et Larry Wachowski et sorti en 1999. Inspiré entre autres de l'épisode "Dreams for sale" de la série Twilight Zone (1985) et probablement de livres d'anticipation, tels que Les robots d'Isaac Asimov ou le Neuromancien, il est le premier volet d'une trilogie qui se poursuivra avec les films Matrix Reloaded et Matrix Revolutions.

Sommaire

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Synopsis[modifier]

Thomas A. Anderson, un jeune informaticien connu dans le monde du piratage sous le pseudonyme de Néo (Préfixe grec signifiant « nouveau » et anagramme de (The) One en anglais, signifiant « l'Élu » ), est contacté via son ordinateur par ce qu’il pense être un groupe de pirates informatiques. Ils lui font découvrir que le monde dans lequel il vit n’est qu’un monde virtuel dans lequel les êtres humains sont gardés sous contrôle.
Morpheus, le capitaine du Nebuchadnezzar, contacte Néo et pense que celui-ci est l’Élu qui peut libérer les êtres humains du joug des machines et prendre le contrôle de la matrice (selon ses croyances).

Bref résumé du contexte[modifier]

L'apparition des robots, au service de l'homme puis de l'Intelligence artificielle, a entraîné une confrontation entre Humains et Machines, lesquelles ont finalement fabriqué leur propre domaine et concurrencent directement celui des humains. Cette confrontation s'est intensifiée lors du jugement d'un robot pour meurtre, de la haine grandissante contre eux et lors de la création d'un état uniquement dédié aux robots dans le Moyen-Orient qui a fait basculer l'économie mondiale (voir animatrix).
Voyant leurs forces diminuer au fil du temps, les Humains ont recouvert la terre d'un épais nuage, provoquant un hiver nucléaire, empêchant ainsi les rayons du soleil (la seule source d'énergie abondante utilisable par les Machines) de passer. Les Machines ont donc dû chercher une nouvelle source d'énergie et ont tourné leurs recherches vers la bio-électricité. Une fois la victoire acquise, les machines ont fabriqué les tours nécessaires au fonctionnement et à la maintenance de leurs générateurs, et se sont assurées d'une production régulière d'humains en les cultivant et en les conservant dans des cocons remplis d'un liquide nutritif. Une fois le cocon connecté sur une tour, les câblages permettent de fournir l'air à l'humain ainsi que de renouveler le liquide nutritif, et à prélever sa bio-électricité. Le problème, c'est qu'emprisonnés de la sorte, les Humains ne fournissaient pas assez d'énergie. Les Machines ont donc créé la Matrice, sorte d'univers virtuel dans lequel les Humains s'épanouissaient, assurant une quantité d'énergie considérable aux Machines1. Les humains n'ont donc pas conscience de la réalité et du « monde qu'on superpose à leur regard ».
Mais cette Matrice, comme tout logiciel, contient différents bugs, dont l'apparition d'un homme qui peut jouer avec les règles de ce monde virtuel. Cet homme est considéré comme un Élu par les quelques milliers d'humains qui ont pu survivre dans le monde réel, cachés sous Terre dans la ville de Sion. Les Humains voient en l'Élu le sauveur de l'humanité...

Technique[modifier]

Représentation de la Matrice (Matrix)
Ce film fut considéré par le grand public comme une véritable révolution2. Sur le plan esthétique, son emploi intensif d’une technique de tournage (existant antérieurement mais assez peu utilisée) : le bullet time, effet de « caméra mobile » (une série d'appareils photo disposés en cercle) autour d’un sujet en mouvement ralenti3, a séduit les spectateurs. Cette technique fut utilisée par Michel Gondry dans une publicité pour Smirnoff en 19974, la première utilisation au cinéma fut sans doute dans Perdus dans l'espace (Lost in Space) de Stephen Hopkins (1998). De nombreux éléments graphiques ont été repris de Ghost in the Shell de Mamoru Oshii, notamment le générique5.
Sur le fond, cependant, aucun des éléments pris séparément n’est proprement révolutionnaire. La manière de filmer est très inspirée du cinéma de Hong-Kong et de John Woo, les thèmes sont des classiques du cyberpunk, avec des éléments de Tron (Steven Lisberger, 1982, le nom de M. Anderson étant le nom d'un programmeur dans l'histoire de Tron) et de Terminator (James Cameron, 1984) pour le thème central (les machines dominant le monde dans le futur).
Quant à la notion de la vie dans un simulacre de monde électronique, elle est présente, outre dans Tron, dans un film sorti juste après Matrix : Passé Virtuel (The 13th Floor), inspiré par le livre-culte de Daniel F. Galouye Simulacron 3, ainsi que dans un film sorti simultanément, eXistenZ de David Cronenberg. La notion même d’univers mental géré par ordinateur est apparue dans le roman Ubik de Philip K. Dick paru en 1969, ainsi que dans Neuromancien de William Gibson en 1984. On peut également citer le projet Lifehouse écrit par Pete Townshend, guitariste et principal compositeur des Who. De plus la référence dans l'histoire de la pilule rouge vient du film de Paul Verhoeven, Total Recall (film qui est une adaptation à l'écran de la nouvelle We can Remember it for You Wholesale de Philip K. Dick), où la prise de celle-ci signifie l'acceptation psychologique d'un retour à la réalité pour le héros de l'histoire.
Enfin, une rumeur prétend que Dark City, sorti un an avant Matrix, aurait été une source d'inspiration pour ce dernier et certains sites ont listé les ressemblances6. En réalité, l'inspiration a plutôt pris le sens inverse puisque la version définitive du scénario de Matrix a été achetée en 1994 par la Warner Bros, coiffant au poteau plusieurs majors... dont New Line, productrice de Dark City, qui n'allait pas tarder à demander quelque réécritures pour Dark City (une nouvelle version sera livrée par David Goyer). Pour ce qui est des similitudes de décors, c'est tout simplement que pour des raisons de budget, Matrix a réutilisé certains des décors de Dark City (les deux films ont été tournés dans le même studio). Rajoutons que la simple proximité des dates de sortie suffit à réfuter toute thèse de copiage, Dark City n'étant sorti qu'un mois avant le début du tournage de Matrix. Dans ces conditions, difficile de croire que les frères Wachowski, alors en pleine pré-production d'un tournage qui s'annonçait compliqué, aient pu ne serait-ce qu'envisager d'ajouter des éléments à leur scénario qui était alors bouclé depuis plus de trois ans.

Interprétations[modifier]

Des articles de presse ont souligné lors de sa sortie, la récupération ou l'utilisation par Matrix de concepts ou mots existants déjà préchargés de sens et sur lesquelles il se greffe : Morpheus (Morphée divinité des rêves, donc de l'illusion), le lapin blanc de Lewis Carroll, la notion d’éveil inspirée du bouddhisme, la Bible (messianisme avec l'élu, les noms Nebuchadnezzar et Zion sont les transcriptions phonétiques anglaises de Nabuchodonosor et Sion, Trinity et la Trinité)... Il peut être aussi considéré comme une reprise adaptée au monde moderne du concept hindouiste de la mâyâ et de l'allégorie de la caverne de Platon, où le monde que nous voyons ne reflète que les ombres du réel (thème largement utilisé dans le cinéma, qui est après tout lui-même une « caverne de projection » ; voir mise en abyme). Le film a d'ailleurs suscité un livre de philosophie regroupant plusieurs contributions : Matrix, machine philosophique (éditions Ellipses, 2003).
Le désir de rechercher une explication d'ensemble a engendré une profusion d'hypothèses, aucune n'ayant jamais été confirmée ni démentie par les frères Wachowski. L'une d'entre elles en fait une synthèse rassemblant des visions philosophiques dues entre autres à Berkeley et Descartes, notamment dans la Première des Méditations métaphysiques, dans des interviews de philosophes sur les bonus accompagnant le DVD du film.[réf. nécessaire] Le court-métrage The philosophy of the Matrix en a été tiré. Une troisième y voit une vision tiers-mondiste en arguant du fait que les agents sont toujours des blancs habillés uniformément à l'occidentale, alors que les autres personnages reflètent, surtout à partir du deuxième film, la diversité des populations de la planète. Une quatrième y voit une théorie développée par des sources ufologiques ou par Robert Monroe, Valdamar Valerian7, ainsi que Laura Knight-Jadczyk8, qui expliquent que toute forme de vie terrestre est une source d'énergie pour des entités d'une dimension supérieure compénétrant la nôtre, source qui de ce fait, doit être tenue sous contrôle, etc.

Références et allusions[modifier]

Les références à divers films, contes ou autres œuvres sont nombreuses dans Matrix.
L'une d'entre elles est Alice au pays des merveilles. Outre la référence directe au lapin blanc, Andy et Larry Wachowski multiplient les indices rapprochant leur film de cette œuvre. Ainsi, quand Néo se « réveille » dans le monde réel, il tombe dans un tuyau interminable avant de tomber dans un lac souterrain de la même manière qu'Alice tombe dans l'interminable terrier vertical du lapin blanc. De plus dans la scène précédente, Néo observe son reflet dans le miroir et passe sa main « à travers » ce miroir. Or, le deuxième tome des aventures d'Alice s'intitule De l'autre côté du miroir.
Une autre référence est celle reprenant un élément de 1984 de George Orwell. En effet, dans ce roman, la salle de torture redoutée de tous est la salle 101. La chambre où Néo habite au début du film est numérotée 101 ; à la fin de Matrix, Néo meurt en voulant entrer dans l'appartement 303 (soit 3 × 101) ; dans Matrix Reloaded l'étage où réside le Mérovingien est l'étage 101 ; c'est aussi le code que Morpheus donne pour caractériser le Freeway, qui peut également faire référence à l'autoroute du même nom aux Etats-Unis (Californie). 303 dans Matrix est aussi le numéro de la salle où se trouve Trinity quand la police tente de l'interpeller. Ceci peut aussi s'expliquer par le fait que 101 reflète le code binaire du langage informatique. Dans l'enseignement aux États-Unis, 101 désigne aussi le cours d'initiation à une matière quelconque : Philosophy 1019, Programming 10110, English 10111, etc. (module 01 de la 1re année de cours).
Le terme Matrix aurait été utilisé pour la première fois dans ce sens dans un épisode de la série Doctor Who, puis a été popularisé dans l'œuvre de William Gibson, dont sont également inspirées les allusions aux Rastafaris et à la Cité de Sion. A noter aussi les connexions avec Johnny Mnemonic (au delà du fait que c'est le même acteur qui joue le rôle principal).
Les épisodes du film détaillent les Arcanes majeurs du Tarot divinatoire12.
Les caractères utilisés pour représenter le code de la matrix (pluie numérique) sont constitués en grande partie de katakanas inversés. Cela peut être rapproché au fait que les frères Wachowski ont cité certains animes japonais comme Ghost in the Shell pour source d'inspiration5.
Cypher appelle Neo Dorothy et lui parle de quitter le Kansas, ce qui est une référence au Magicien d'Oz.
La mescaline, substance hallucinogène, est citée dans le premier épisode. Plus généralement la trilogie s'inspire des expériences psychédéliques.
La tenue des différents capitaines de vaisseaux dans le monde réel tel que Morpheus et Niobe, fait référence à la série Star Trek, puisqu'elle utilise le même code couleur.
De nombreuses références à des films d'arts martiaux sont utilisées tout au long du film. Néo prend régulièrement des poses de combat rappelant celles de Bruce Lee ou autres.

Fiche technique[modifier]

Distribution[modifier]

Le rôle de l'Agent Smith fut proposé à l'acteur français Jean Reno, qui le déclina pour tourner le film Godzilla. Le rôle de Néo fut proposé à l'acteur américain Will Smith, qui le déclina pour tourner le film "Wild Wild West".

Bande originale[modifier]

Deux albums ont été commercialisés.
Les 10 pistes de la deuxième bande-son ont été composées par Don Davis mais ne donnent qu'un aperçu de 30 minutes de son œuvre pour le film. Le réel travail orchestral tient en fait sur un album, de deux CD de 50 minutes chacun, intitulé The Complete Motion Picture Score. C'est notamment dans cet album, très rare, que l'on retrouve la musique de la séquence du début dans sa version complète, ainsi que la musique du combat Neo/Smith dans le métro (The Subway Fight) mais aussi celle de la scène du miroir (The Lafayette Mirror) ou encore celle du combat dans le Dojo entre Neo et Morpheus (Bow Whisk Orchestra et Switch Or Break Show qui sont des anagrammes de Wachowski Brothers)
Autres musiques, utilisées dans le film :
  • Dissolved Girl, par Massive Attack (au début, lorsque Neo dort devant son ordinateur)
  • Minor Swing, par Django Reinhardt (premier morceau de jazz entendu chez l'Oracle)
  • I'm Beginning To See The Light, par Duke Ellington (second morceau de jazz entendu chez l'Oracle)
Autres titres souvent cités :
  • Matrix theme, par Don Davis, qui est une reprise du morceau Enigma variations (andante) écrite en 1899 par Sir Edward Elgar.

Récompenses[modifier]

Autour de la production du film[modifier]

Lorsque le producteur Joel Silver est venu demander aux studios Warner de produire le premier volet de Matrix, ces derniers n'ont accepté de le financer que sur la base d'un accord de distribution exclusive[réf. souhaitée] avec sa société de production Silver Pictures. De plus, Matrix étant dès le départ prévu comme une trilogie, ils acceptèrent d'envisager de produire deux suites[réf. souhaitée] pour la vidéo en cas de succès.

Autour du film[modifier]

Le film est à l’origine d’une série de courts-métrages animés : Animatrix (2003).

Filmographie Matrix[modifier]

Produits dérivés[modifier]

Jeux vidéo[modifier]

Bandes dessinées[modifier]

L'univers de Matrix[modifier]

L'environnement[modifier]

Les personnages évoluent dans deux univers :
  • la Matrice : univers virtuel réaliste dans lequel les humains sont enfermés, cet univers modélise le monde actuel. Il a existé plusieurs versions de la matrice, qui se corrige au fur et à mesure des itérations.
  • le monde réel : il s'agit de la Terre en ruine et sous une couche de nuages cachant définitivement le Soleil. Les machines ont pris le contrôle, et utilisent les êtres humains comme source d'énergie.
Pour les garder vivants et productifs, ils les branchent à la Matrice pour leur donner une impression de liberté.
Des humains rebelles ont formé une ville souterraine, Sion, à laquelle les machines cherchent à accéder par tous les moyens afin de la détruire. En anglais, Zion est l'écriture phonétique de Sion, nom qui désigne le mont Sion, sur lequel est bâtie Jérusalem ; par extension, Sion désigne Jérusalem. Il est également précisé dans Matrix Reloaded que Sion comporte environ 250 000 habitants.
Certains éléments laissent à penser que Sion ferait partie de la Matrice, et qu'il n'y aurait pas de véritable monde réel, les Humains étant en fait des programmes ignorant leur vraie nature. Les films sont en effet parsemés de détails allant dans le sens de cette thèse sans toutefois faire de cette interprétation une vérité unique13.
L'univers de Matrix peut en effet être interprété d'une foule de façons différentes en fonction de la sensibilité de chacun sans qu'aucune ne soit plus vraie ou plus fausse qu'une autre, les réalisateurs ayant fait en sorte que chaque niveau de lecture soit plausible et cohérent.

Les Groupes[modifier]

Zion (Humains)[modifier]

Exilés[modifier]

Les exilés apparaissent dans les deux derniers volets de la trilogie Matrix Reloaded et Matrix Revolutions. Ce sont des programmes de la Matrice qui, une fois leur mission terminée, refusent la destruction et se cachent en son sein. Parmi eux sont à nommer l'Agent Smith, l'Oracle, le maître des clefs (the Keymaker), ou encore Sati, la petite fille rencontrée par Néo dans la station de métro14.

Les Machines[modifier]

  • Les Sentinelles : machines se promenant dans le monde réel afin de tuer toute forme de vie non-autorisée. Elles sont contrôlées par la Matrice. Elles font partie du programme Monde du Dessous de la Matrice, de manière à faire croire aux humains du Monde du Dessous la rivalité entre humains et machines.
  • Les APU : ce sont des machines pilotées par les humains dans le but de défendre Sion. Le chef des unités d'élite d'APU est le capitaine Mifune.

Les "Programmes" dans la Matrice[modifier]

  • Les Agents : ils se promènent librement dans la Matrice pour en assurer la sécurité et lutter contre les humains la piratant. On ne peut pas les tuer car ils intègrent les corps humains branchés sur la matrice en se téléchargeant "sur" eux ; s'ils se font tuer, ils se téléchargent sur un autre corps, en laissant derrière eux le cadavre de leur hôte.
  • L'Oracle : programme très ancien ayant vu l'évolution de la matrice. Il sert de guide aux humains. Toujours très énigmatique, elle est protégée par Séraphin. C'est elle qui manipule tout le monde depuis le début, car, en tant que programme de la Matrice, il est de son devoir de la protéger de l'anomalie Néo.
  • Le Mérovingien : on pense que le Mérovingien fut créé peu après l'apparition de la Matrice. C'est un trafiquant d'informations très dangereux.
  • L'Homme du Train : il est au service du Mérovingien. Il gère la liaison entre la Matrice et la source du monde des machines.
  • L'Architecte : concepteur de la Matrice. Il révèlera à Neo toute la machination de la Matrice (Monde du Dessus, du Dessous, les mensonges de l'Oracle...).
  • Smith : c'est un agent qui a échappé au contrôle des machines dans Matrix Reloaded.
  • Sati : petite fille, programme responsable de l'aurore : première apparition dans Matrix Revolution

massari

Massari a émigré à Montréal à l'âge de 10 ans. À 13 ans, il part à Ottawa avec ses jeunes frères Sami et Samer. Il crée en 2002, sa première chanson Spitfire qui a été diffusée sur la radio locale Hot 89.9 d'Ottawa.
Quatre ans plus tard, il sort son album éponyme Massari. Son premier album a eu quatre singles, recevant une certification d'or au Canada. Il se fait ensuite connaître en Europe, en Asie, au Moyen-Orient et dans son pays d'origine, le Liban.
Le deuxième album de Massari intitulé Forever Massari a été annoncé pour le quatrième trimestre 2008, mais a été annulé. Deux singles ont été diffusés de l'album, Say You Love Me et In Love Again et ont été présentés la première fois le 28 avril 2008 sur son site MySpace. Say You Love Me a été un succès sur des stations de radio dans le monde entier, et le 16 mai, il a été interprété pour la première fois au Liban dans l'émission Star Academy. C'est finalement en novembre 2009 que cet album voit le jour.
En 2011, il sera de retour avec un nouvel album au titre encore inconnu, dont le premier single My Love Is In Your Hands a été révélé en exclusivité le 31 décembre 2010 sur son compte Facebook. La musique semble avoir été enregistrée en arabe et en anglais. Massari est en train de travailler sur album qui sera intitulé The Phoenix.
Le 30 mai 2011 est dévoilé le single Dancing For Your Life, premier extrait de son troisième album. Il est disponnible gratuitement sur son site internet.

Labels de Massari[modifier]

Massari a eu un contrat avec le label indépendant, Capital Prophets (CP) Records Inc. avec lequel il a signé et sorti son premier album éponyme Massari en 2006. Le contrat a duré jusqu'en 2007.
Le 14 novembre 2007, Massari et le label Capital Prophets (CP) Records Inc sont parvenus à un accord mutuel pour dissoudre le contrat à cause de conflits contractuels et financiers1 Il a depuis signé un contrat avec Universal Records Canada et sorti en novembre 2009 un album intitulé Forever. Les deux seuls singles issus de cet album seront Bad Girl et Body Body, dont il révèlera aussi des remix des DJ Cure & Cause. Il dévoilera aussi le remix de la chanson Under The Radar (par Cure & Cause également) troisième single non officiel.

Collaborations[modifier]

Massari a collaboré avec un certain nombre d'artistes. Smile For Me a été interprété avec l’artiste de rap Loon.
Le single Rush The Floor a été interprété avec un autre artiste du Capital Prophets et son ami d'enfance, le rappeur canadien-palestnien Belly.
Vico, un ancien artiste de Capital Prophets (CP) Records Inc., a collaboré avec Massari dans Follow My Lead du premier album Massari.

Albums[modifier]

Massari[modifier]

Année Information Canada
2006 Massari
29
2009 Forever Massari
  • Deuxième album studio
  • Sorti : 2009
  • Label: Universal Music Canada
  • Format: CD

Massari est son premier album studio éponyme sorti le 9 janvier 2006 au Canada sous Capital Prophets (CP) Records Inc.. L'album est co-écrit et co-produit par le rappeur Belly et Massari lui-même, et est enregistré entre 2005 et 2006. L'album comporte les succès suivants : Smile for Me (featuring Loon), Be Easy, Real Love, et Rush The Floor (featuring Belly). I
# Titre
01 Intro
02 Be Easy
03 Find a Partner
04 Smile for Me (feat. Loon)
05 When I Saw You
06 Real Love
07 Rush the Floor (feat. Belly)
08 Gone Away
09 Who Knows
10 Don't Let Go (feat. Belly)
11 Show Me
12 Follow My Lead (feat. Vico)
13 Inta Hayati
14 What Kinda Girl?

En 2009, c'est l'album Forever Massari, son deuxième, qui prend la relève. Malgré un succès mitigé, il sort deux singles, Bad Girl et Body Body. L'album est beaucoup plus axé R'n'B et Pop que le premier avec toujours des sons orientales.
# Titre
01 Body Body
02 Love Triangle
03 Moving Target
04 Eyes Like Diamonds
05 Under The Radar
06 Forever Came To Soon
07 Bottle It Up
08 Something Stopping Me
09 Cookie Jar
10 Girls Around The World
11 Push It On Me
12 Breathe
13 Bad Girl
14 Heart & Soul (Rohe Bein Eidek)
15 Milan

Singles[modifier]

Année Single Canadian Hot 100
Position
Album
2005 Smile For Me (feat. Loon) 18 Massari
Be Easy (feat. Belly) 4
2006 Real Love
Rush The Floor (feat. Belly)
2008 Say You Love Me
Forever Massari
In Love Again
2009 Bad Girl
2009 Body Body
2011 Dancing For Your Life

maradona

Diego Maradona de son vrai nom Diego Armando Maradona, est né le 30 octobre 1960 (50 ans) à Lanús (province de Buenos Aires), est un ancien footballeur argentin devenu entraîneur. Il évoluait au poste de milieu offensif sous le maillot numéro 10.
Surnommé El Pibe de Oro (« Le gamin en or »), Pelusa, El Diez, Dieguito, ou encore Le Maitre, il est considéré comme l'un des plus grands joueurs de l'histoire du football 2.
Joueur prodige des années 1980 et 1990, vainqueur de la Coupe du monde de football de 1986, il est aussi l'une des personnalités les plus controversées du sport et de la société en raison de ses relations peu recommandables à cette époque, ses deux contrôles positifs en 1991 en Italie et en 1994 lors du mondial américain et de sa dépendance à la cocaïne, qui a largement perturbé sa carrière de joueur professionnel.
Le 28 octobre 2008, il est nommé sélectionneur de l'équipe nationale argentine. A l'issue du Mondial 2010 au cours duquel l'Argentine s'incline lourdement face à l'Allemagne en quarts de finale (0-4), son contrat de sélectionneur n'est pas renouvelé.

Sommaire

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Biographie[modifier]

Enfance[modifier]

Maradona à 13 ans.
Né à Lanús, Diego Maradona est le quatrième enfant et premier garçon d'une famille pauvre argentine originaire de la province de Corrientes. Il a également deux frères plus jeunes que lui (Hugo et Eduardo qui deviendront également footballeurs). À 11 ans, il est remarqué par un recruteur, Francis Cornejo qui l'intègre à l'équipe des Cebollitas (les petits oignons), l'équipe junior du club d'Argentinos Juniors. Très adroit avec un ballon, il amuse le public avec ses jongles à la mi-temps des matchs de première division. Malgré son jeune âge, il attire déjà les médias par son talent et stupéfie les foules. Les journaux vont voir le phénomène, ainsi que la télévision. C'est ainsi qu'à 12 ans, il déclare à une télévision venue l'interviewer : « j'ai deux rêves, disputer une coupe du monde, et la remporter avec l'Argentine ».

Les débuts d'El Pibe de Oro[modifier]

Dix jours avant ses seize ans, il fait ses débuts professionnels avec l'équipe d'Argentinos Juniors. Rapidement, il devient le leader de l'équipe, faisant d'Argentinos Juniors, un club de bas de tableau, l'un des ténors du championnat. Il ne gagnera cependant aucun titre avec sa première équipe, marquant tout de même 115 buts en 166 matches.
Son talent est tel qu'il honore sa première sélection en équipe nationale le 27 février 1977, à 16 ans, pour un match contre la Hongrie. César Luis Menotti, le sélectionneur, ne le retiendra cependant pas pour disputer la Coupe du monde de football de 1978, l'estimant encore trop jeune. Mais le sélectionneur se rattrapera un an plus tard en le nommant capitaine de l'équipe d'Argentine junior chargé de remporter la Coupe du monde des espoirs. Le trophée est acquis en finale face à l'URSS, battue 3 à 1. Maradona est élu meilleur joueur du tournoi, et remporte la même année le Ballon d'Or argentin.
En 1981, l'équipe de Boca Juniors dépense une fortune pour enlever le prodige aux Argentinos. Maradona ne joue que deux saisons pour les bleus et or de Buenos Aires, mais celles-ci furent sûrement parmi les plus marquantes de sa carrière. Il gagne le championnat bien sûr mais surtout humilie le rival légendaire de Boca, River Plate en marquant deux des trois buts de la victoire, et en étant fortement impliqué dans le troisième. Lors de cette saison, il inscrit 28 buts en 40 rencontres.
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Maradona à Barcelone[modifier]

Le maillot blaugrana de Diego Maradona exposé au Musée du FC Barcelone.
En 1982, Maradona est transféré au FC Barcelone pour environ 8 millions de dollars par une équipe de Boca Juniors qui s'est beaucoup endettée pour le « Pibe de oro ». Mais avant même de débuter au Barça, la popularité de Maradona est d'emblée sérieusement écornée par sa prestation lors de la Coupe du Monde de football de 1982, organisée justement en Espagne, juste avant la saison de championnat. Maltraité par des défenseurs rugueux tout au long de la compétition, le prodige argentin se venge en agressant le Brésilien Batista, d'un coup de pied dans le ventre, à cinq minutes de la fin du temps réglementaire3. Il est expulsé et l'Argentine est éliminée. Ce premier coup de sang, vite regretté, sera le premier d'une longue série de gestes qui vont susciter la controverse.
À Barcelone, le petit génie argentin va être confronté à des problèmes qu'il n'a jamais connus avant. Tout d'abord, il se heurte au scepticisme d'une partie du public qui n'apprécie pas ses frasques en dehors des terrains de jeu. Ensuite, il doit faire face à des défenseurs très rugueux, qui n'hésitent pas à l'agresser sous les yeux des arbitres. L'un d'entre eux, le défenseur de l'Athletic Bilbao Andoni Goikoetxea, brisera la cheville de Maradona et l'écartera pendant quelques mois des terrains. En froid avec Udo Lattek l'entraîneur du Barça, Diego n'arrange pas son image en ayant une vie nocturne très agitée, où il écume les boîtes de nuit. Lui-même a avoué que c'est aussi à Barcelone qu'il a commencé à prendre de la cocaïne.
En 1984, Diego Maradona conclut son épopée barcelonaise en étant à l'origine d'une bagarre générale contre l'Athletic Bilbao, lors de la finale de la Coupe du Roi, en présence de Juan Carlos. Il s'agissait des retrouvailles entre El Pibe de Oro et son bourreau Andoni Goikoetxea. Ce nouveau coup de sang marquera le divorce de Maradona avec la Catalogne.
Même si la période barcelonaise n'est pas qu'un fiasco pour l'Argentin - il est élu meilleur joueur du championnat lors de sa première année catalane, marque 38 buts en 58 matchs, remporte une Coupe du Roi en 1983 en inscrivant un but d'anthologie en finale contre le Real Madrid et s'illustre lors de nombreux matchs - elle est loin d'être la plus brillante partie de sa carrière.

L'arrivée à Naples[modifier]

Le 5 juillet 1984, Maradona rejoint le SSC Napoli, modeste club de Série A italienne, pour la somme de 12 millions de dollars US, un record mondial à l'époque4. Il est accueilli en héros : 70 000 supporters napolitains assistent à sa présentation au stade San Paolo.
Malgré les quatorze buts de Maradona, la première saison du club est relativement décevante, les Azzuri terminant en milieu de tableau, loin cependant des affres de la saison précédente. L'arrivée de l'entraîneur Ottavio Bianchi en 1985 et le renforcement de l'équipe (avec Bruno Giordano notamment) permet au club d'obtenir une prometteuse troisième place la saison suivante.

La coupe du monde 1986[modifier]

En 1986, Maradona est capitaine d'une équipe d'Argentine qui veut venger la déroute de 1982. À 25 ans, le joueur argentin dispute sa compétition la plus aboutie. Incroyablement brillant, il permet à une équipe argentine de l'avis de tous[Qui ?], assez moyenne par rapport aux équipes en présence, de se hisser en finale. En quart de finale contre l'Angleterre5, il inscrit l'un des plus beaux buts de l'histoire du football en partant de son camp et passant en revue toute la défense anglaise avant de tromper le gardien. Cet exploit suit le premier but marqué par Maradona à l'aide de la main, qui sera appelé la « Main de Dieu » suite aux commentaires de fin de match donnés par Maradona.
En finale, l'Argentine disposera non sans difficultés d'une équipe de RFA accrocheuse. Maradona offre le but de la victoire (3 - 2) à son coéquipier Jorge Burruchaga. Le « gamin en or » réalise la prédiction de ses douze ans.

L'âge d'or napolitain[modifier]

Maradona tirant un penalty au Napoli
Les années napolitaines suivant la Coupe du monde 1986 sont ses meilleures années sportives. Adulé par une population qui se reconnaît dans ce joueur aux origines modestes6, Maradona mène le Napoli aux plus grands titres de son histoire.
Renforcé par Fernando De Napoli, le SSC Naples réalise une saison 1986-1987 historique : champions d'Italie pour la première fois de l'histoire du club, trois points devant la Juventus de Turin de Platini, tenante du titre, les Napolitains remportent également la coupe d'Italie, réalisant ainsi un rare doublé. Avec ces titres, Diego Maradona devient une icône quasiment religieuse7.
Éliminés au premier tour de la Coupe des clubs champions européens 1987-1988 par le Real Madrid, les Napolitains font longtemps la course en tête du championnat grâce notamment à leur ligne d'attaque MA-GI-CA (Maradona - Giordano - Careca), avant de s'écrouler et être dépassés en toute fin de saison par le Milan AC. Maradona est le meilleur buteur de la saison avec quinze réalisations.
Qualifiés pour la Coupe UEFA 1988-1989, les Azzurri disposent notamment des Girondins de Bordeaux, de la Juventus de Turin, du Bayern Munich, avant de triompher du VfB Stuttgart en finale (5–4 sur les deux matchs)8,9. Lors de la finale de la coupe de l'UEFA, il reçoit la note de 10/10 de la part des journalistes de la Gazzetta dello Sport. Deuxièmes du championnat pour la seconde fois en 1989 (au profit de l'Inter Milan), l'équipe de Maradona remporte finalement un deuxième titre de champion en 1990, devant le Milan AC, ainsi que la Supercoupe d'Italie, devant une Juventus de Turin dépassée (5-1).
Même si les médias glosent sur sa forme physique et sa propension à faire la fête, le joueur multiplie les exploits sur le terrain et fait taire ses détracteurs. Mais hors du terrain, les scandales commencent à trouver écho au sein des médias. On lui trouve un fils illégitime, on parle de ses liens avec la Camorra (mafia napolitaine). À l'été 1989, l'Olympique de Marseille en pleine ascension sous la férule de Bernard Tapie cherche à le recruter, mais les dirigeants napolitains s'opposent à son départ10.

La Coupe du monde 1990[modifier]

En 1990, Maradona dispute sa troisième Coupe du monde en Italie. L'Argentine est loin de son niveau de 1986 et manque même de se faire éliminer dès le premier tour. Néanmoins, Maradona réussit à hisser l'équipe une nouvelle fois en finale. Contre le Brésil en 8ème de finale, il donne un ballon décisif à Caniggia après avoir éliminé quatre joueurs de la Seleção.
En demi-finale, Maradona qualifie l'Argentine aux tirs au but face à l'Italie, dans le stade de Naples où il jouait durant la saison régulière. Beaucoup de Napolitains se rallient à sa cause et fêtent la victoire de l'Argentine et de leur star. Lors de cette finale au Stadio olimpico de Rome, l'hymne national argentin sera tellement pris à partie par les supporters italiens voulant se venger du comportement des Napolitains que les sifflets le rendront presque inaudible. Avec les mêmes acteurs que celle de la dernière édition, les Allemands remporteront cette fois le titre lors d'un match terne, conclu par un penalty d'Andreas Brehme après une faute controversée sur Rudi Völler. Maradona livrera une prestation assez transparente, bien muselé par le milieu défensif Guido Buchwald.

Le déclin[modifier]

En 1991, il est arrêté par la police italienne après avoir été contrôlé positif à la cocaïne. Pour Maradona, c'est le début du déclin. Il purge une suspension de 15 mois mais il ne rejouera plus jamais pour Naples. Il quitte Naples en 1992 pour jouer au FC Séville, puis il retourne finir sa carrière en Argentine aux Newell's Old Boys puis à Boca Juniors. Ces années sont dures pour Maradona, qui voit toujours sa réputation le précéder. De plus, il ne retrouve jamais le niveau qui fut le sien avant sa suspension.
Revenu en grâce pour la Coupe du monde 1994 organisée aux États-Unis, il est de nouveau sélectionné après sa suspension pour usage de stupéfiants, mais il est invité à rendre ses crampons après être contrôlé positif, à l'éphédrine cette fois. Il ne jouera que deux matches lors de ce tournoi. Il y inscrit son dernier but en équipe nationale, un but d'anthologie, d'une somptueuse frappe en pleine lucarne contre la Grèce. Ce sera aussi la dernière apparition de Maradona sous le maillot argentin.
En 1997, il fait appel brièvement à l'athlète controversé Ben Johnson pour l'aider à son entraînement. Il raccroche définitivement les crampons la même année.

Problèmes de santé[modifier]

Maradona en tant que commentateur sportif lors du huitième de finale Allemagne-Suède de la coupe du monde de football de 2006.
Depuis la fin de sa carrière, Maradona connaît des problèmes de santé dus à des excès et à sa dépendance à la cocaïne. En avril 2004, il a été victime d’un malaise cardiaque le laissant à la limite de la mort. Il subit avec succès un pontage gastrique qui lui a fait perdre quarante kilos ainsi qu'une cure de désintoxication. De nouveau en meilleure santé, Maradona anime alors une émission de variétés qui bat des records d’audience à la télévision argentine.
Le 4 novembre 2005, aux côtés du président vénézuélien Hugo Chávez, il exprime publiquement sa vive opposition au président américain George W. Bush à l’occasion de l’ouverture du quatrième sommet des Amériques.
Lors de la coupe du monde en Allemagne en 2006, il est commentateur sportif pour la chaîne de télévision espagnole Cuatro (ex-Canal+ Espagne), sauf les jours de match de l’Argentine, car il a exigé de ne pas travailler les jours de match de son équipe nationale.
Le 28 mars 2007, Maradona est hospitalisé à Buenos Aires, suite à un nouveau malaise consécutif à sa consommation excessive d’alcool, à la boulimie et à l’abus de cigares. Les médecins diagnostiquent une hépatite. Il s’en remet. Depuis, il a notamment participé en 2008 à des matchs de showbol avec l’équipe Argentine contre le Chili. Il y apparaît en forme moyenne (surpoids visible) l’obligeant à se faire remplacer régulièrement au cours des matchs.
Un film retraçant son parcours, intitulé Maradona et réalisé par le réalisateur serbe Emir Kusturica, a été présenté au Festival de Cannes en mai 200811.
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Entraineur de l'équipe nationale d'Argentine[modifier]

Le 28 octobre 2008, il est nommé sélectionneur à la tête de l'équipe d'Argentine de football en remplacement d'Alfio Basile. Pour son premier match en tant que sélectionneur, il obtient une victoire (1-0) face à l'Écosse. Les débuts sont difficiles jusqu'à faire subir la plus grosse défaite de l'histoire de l'Argentine contre la Bolivie 6-1, le 1er avril 200912.
En parallèle Maradona doit faire face à des ennuis extra-sportifs. Poursuivi par les autorités financières italiennes pour un défaut de paiement, Diego Maradona voit le fisc débarquer pendant sa cure d'amaigrissement, le 17 septembre 2009. Toujours redevable de plus de 37 millions d'euros (du temps où il jouait au SSC Napoli), Diego Maradona se voit ordonner le versement de cette dette. Le fisc italien lui saisit même ses boucles d'oreilles en or pour commencer le remboursement13.
Très critiqué à cause des mauvaises performances de la sélection argentine, Diego Maradona s'en prend à la presse et tente de répondre aux attaques maladroitement. Le malaise grandit en Argentine où l'idole passée déçoit les supporters de par ses décisions et ses réponses tactiques déficientes[réf. nécessaire]. Le dimanche 10 octobre 2009, après la victoire étriquée contre le Pérou (2-1), Maradona se lâche et effectue un grand plongeon sur la pelouse trempée du stade Monumental14.
Le 12 octobre, l'équipe argentine se qualifie finalement pour le Mondial sud-africain de 2010 après avoir gagné contre l'Uruguay sur le score de 1-0, dans le stade Centenario de Montevideo. Après le match, Maradona a insulté et humilié les journalistes argentins qui n'avaient eu de cesse d'émettre des doutes sur sa capacité à entraîner la sélection. Les autorités de la FIFA l'ont à ce propos sanctionné pour la grossièreté et la vulgarité employées.
Durant le mondial 2010 l'Argentine sort première de son groupe avec 9 points et se qualifie en quart de finale en gagnant 3 à 1 face au Mexique, mais l'équipe albiceleste s'incline en quart de finale contre l'Allemagne par 4 buts à 0.
Il est finalement écarté du poste au mois de juillet 2010 pour être remplacé par Sergio Batista, ancien sélectionneur des moins de 20 ans.

La légende Maradona[modifier]

Culte de Diego Maradona à Naples
Maradona fut l'un des meilleurs techniciens du football. Dribbleur hors-pair capable de mystifier les meilleurs défenseurs de son époque, il pouvait compter sur un toucher de balle particulièrement fin. Sa petite taille était loin d'être un défaut car elle lui permettait de rapidement changer de direction et de le rendre quasiment insaisissable. Le but qu'il marque contre l'Angleterre en quart de finale de Coupe du monde est à ce titre très représentatif de son style. Buteur génial, capable de marquer les buts les plus improbables, il était aussi un remarquable passeur qui pouvait à l'occasion devenir un stratège.
Néanmoins, si Maradona laisse l'image d'un joueur controversé, c'est en partie dû au fait qu'il était capable du meilleur comme du pire. Capable de réaliser des gestes extraordinaires, mais aussi de sombrer dans la violence et de ne plus se contrôler, de tricher. Toutes ces facettes expliquent pourquoi sa carrière fut à la fois brillante (coupe du monde 1986) et pathétique (suspension à la coupe du monde 1994).

Palmarès[modifier]

En sélections[modifier]

  • Vainqueur de la FIFA's Anniversary Cup : 1979 (Argentine).
  • Vainqueur de la Coupe du monde des espoirs : 1979 (Argentine).
  • Vainqueur de la Coupe du monde : 1986 (Argentine).
  • Vainqueur de la AFA 100th Anniversary Cup : 1993 (Argentine).
  • Vainqueur de la Coupe Artemio Franchi : 1993 (Argentine).
  • Finaliste de la Coupe du monde : 1990 (Argentine).
  • International argentin (91 sélections, 34 buts) entre 1977 et 1994, dont 21 matchs en Coupe du monde, et meilleur buteur de la sélection.
  • 1 sélection dans l'équipe des Amériques en 1986, face à l'équipe FIFA.

En club[modifier]

Distinctions personnelles[modifier]